mardi 29 avril 2008

Le blog change d'adresse

Le blog Alès Ville à vivre est terminé, nous vous invitons à nous suivre et à nous soutenir lors des prochaines réunions et surtout de rester informer en vous connectant dorénavant sur :


Cordialement,

Paulette Vicente et son équipe

jeudi 3 avril 2008

Un centre autonome à Alès

Revenir sur les résultats de l'aventure du centre incarnée par le Mouvement Démocrate et par François Bayrou ne sert pas grand monde, cependant, il faut bien le reconnaitre, sur le bassin alésien les résultats sont faibles.

L'alliance entre le "centre Modem" et le PS sur la ville d'Alès était une erreur stratégique menée de main de maître par M. Collet. Chacun en tire les conclusions qu'il veut.

En attendant d'y voir clair sur les stratégies des uns et des autres nous souhaitons poursuivre nos actions dans l'esprit centriste, à savoir une vision pro-européenne et un libéralisme régulé au profit de la société dans son ensemble.

Nous sommes donc organisés aujourd'hui en centre autonome, dans la tradition du centre portée par l'UDF et nous vous invitons à nous rencontrer (Paulette Vicente, Jehan Giroud ou Yann Riché) à la permanence du 9 rue du Faubourg d'Auvergne à Alès, le vendredi après midi ou sur rendez-vous.

Nous vous diffusons ci-dessous le manifeste de Thierry Cornillet (UDF-Modem), manifeste que nous partageons pour le plus grande partie.


MANIFESTE POUR UN VRAI CENTRE

Pourquoi en sommes-nous là ?

L’UDF, depuis sa création en 1978, a subi 4 vagues successives de départs qui l’ont divisée et affaiblie particulièrement en terme d’élus

- en 1997 avec les départs de Républicains de Démocratie Libérale d’Alain Madelin

- en 2002 après la création de l’UMP

- en 2007 avec la création du Nouveau Centre

- en 2007 encore, avec la mise au congélateur de l’UDF, la disparition du sigle, et la création du MODEM.

10 ans, bientôt 11 ans de perte d’influence et de moindre capacité d’action dans la vie publique

La création de l’UMP constituait un vrai danger pour l’UDF. Convenons qu’elle a bien résisté à cette tentative de captation. Avec plus de 12% des voix obtenues aux élections Régionales et Européennes de 2004, elle a même reconquis presque son étiage électoral moyen.

Aux élections présidentielles elle a toujours eu la capacité de présenter des candidats.

François Bayrou, pour sa part, a porté deux fois le flambeau.

  • en 2002, comme candidat de l’UDF (puisque l’UMP n’a été fondée qu’après le choc de la présidentielle). Résultat : 6,84% ;
  • en 2007, lors de la dernière élection, résultat 18,57% au terme d’une très belle campagne de son Président et de l’UDF…. car le Modem n’existait pas encore.

Une analyse courte mais qui participe de la légende, veut que ce score soit « exceptionnel » et porteur d’avenir.

Hélas, ce n’est pas vrai!

François Bayrou ne partait pas de 6,84% mais d’environ 13% (résultat cumulé par l’UDF tant aux régionales qu’aux européennes de 2004). Le gain final est de 5,8% et s’explique aisément par l’addition d’anti-ségolénistes et d’un peu d’anti-sarkozystes.

C’est même un résultat moyen si l’on considère le différentiel avec les concurrents

N.Sarkozy (31,18%, soit + 12.61%, 4 629 388 voix de plus) et S.Royal (25,87% soit +7.30% , 2 680 381 voix de plus).

Rappel : En 1988 Raymond Barre :13,19% par rapport à J. Chirac :15.91%

Idem si l’on considère qu’en 1995 E. Balladur était le candidat centriste :18,58% par rapport à J Chirac :20,84%

Ce capital de 18,5% pourtant intéressant et prometteur fut gaspillé, à la veille du 2éme tour, en une phase que François Bayrou a prononcée inconsidérément en dépit de la position unanime du Comité exécutif : « Je ne voterai pas Nicolas Sarkozy ». Ce qui a été immédiatement compris par « je voterai Ségolène Royal » (qui s’est d’ailleurs empressée de le remercier).

C’était parfait pour gâcher son électorat, car qu’on le veuille ou non, l’électorat de base , l’électorat « nucléaire » de l’UDF est de Centre et de Centre droit, et cet électorat nous a, hélas, quitté.

Résultat : 7,3% aux élections législatives qui ont suivi avec trois députés (trente auparavant) et la chute s’amplifie.

Lors des élections municipales, du fait de la stratégie « à la carte » proposée par notre Président, l’image du parti s’est gravement altérée. « Mais où habite-t-il ? »

Quant à sa lisibilité, elle apparaît plus que brouillée. « Mais où vont-ils ? »

« Parti de la gamelle », « Formation opportuniste » tout a été entendu.

Notre UDF, devenue MODEM, n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Les élus ont disparu, soit entraînés vers de nouveaux partis, soit restant en déshérence mais hors du parti.

Nos militants anciens se frottent à longueur de réunions à nombre de militants nouveaux dont la fraîcheur d’âme et la diversité politique n’ont rien à envier à l’inexpérience.

Le seul point commun de beaucoup de ces nouveaux adhérents est la personnalité de François Bayrou plus que l’adhésion politique. Situation qui est à la fois périlleuse car volatile et surprenante car peu conforme à la tradition anti homme providentiel du centrisme français. Qui plus est, elle donne prise à la critique de dérive sectaire.

Ce parti est la propriété collective de tous les adhérents et ne saurait être capté par un clan quelconque ou mis au service exclusif d’une seule ambition personnelle.

Nous demandons donc :

- un retour à la lucidité

C'est-à-dire reconnaître, même si on peut le déplorer, que le scrutin majoritaire à 2 tours est la règle d’airain qui régit la vie politique, qu’elle a ses contraintes, et que sauf à avoir 51% tout seul au 1er tour, il faut des alliés pour être élu, et qu’il faut des élus pour peser sur les choix ou gouverner.

- une morale d’honnêteté politique

Il faut dire, avant le premier tour, qui sont ses alliés, c'est-à-dire ceux avec qui on partage le plus de valeurs et quel bout de route on peut emprunter avec, soit que nous les rejoignons soit qu’ils se rallient à nous.

Observons que les rares succès enregistrés à ces élections municipales l’ont été par alliance avec l’UMP, à très peu d’exceptions près.

Avons-nous d’ailleurs une alternative crédible, en l’absence d’un grand parti social-démocrate séparé des communistes et de l’extrême gauche, sauf à vouloir devenir un supplétif dans une stratégie « arc en ciel » comme en Italie: de Bezancenot à Bayrou ?

- La fin des légendes

· Celle d’un résultat exceptionnel aux présidentielles

· Celle de l’indépendance du Centre

Ce n’est qu’une posture, nous avons toujours été indépendants et libres mais l’indépendance en politique c’est d’abord la puissance et la capacité d’agir.

L’UDF était puissante et indépendante, le MODEM n’est que faible et à la merci de ses alliés « interchangeables ».

· Celle de la construction d’un parti nouveau

« nous n’avons que trois mois » « il faut du temps » ….

En fait de construction, c’est à une déconstruction systématique à laquelle on assiste. Faut-il rappeler que l’UDF dont le Modem profite tant en locaux qu’en subsides a bientôt 30 ans, qu’elle avait des élus sur tout le territoire et à tous les niveaux de responsabilités.

Le nombre d’élus dont nous disposons maintenant (moins que le parti communiste !) la capacité réelle d’agiter autre chose que le ministère de la parole ou l’incantation à la « résistance », ne sont que quelques uns des critères apparents de cette perte de substance.

· Celle de l’élection salvatrice, rédemptrice, à la présidentielle de 2012.

Une élection présidentielle est l’aboutissement d’un processus, pas un préalable

On ne peut pas sacrifier un parti et ses élus, à ce qui, en l’état, n’est qu’une chimère.

Sous le Vème République, sans parti puissant en terme d’élus, on ne gagne pas une primaire présidentielle.

- L’arrêt de la stratégie de l’embuscade permanente

Faute de peser réellement sur les choses, les dirigeants actuels du Modem souhaitent la défaite du gouvernement et l’échec des réformes pour se refaire une santé à bon compte.

Réformes que nous avons pourtant appelées de nos vœux lors de la campagne présidentielle.

Notre parti s’honorerait de voter celles qui lui paraissent bonnes, voire en les amendant, fussent-elles douloureuses et impopulaires dans un premier temps.

- Un partenariat actif pour ces réformes

Une forme de contrat de gouvernement, si nos valeurs et nos propositions sont prises en compte peut être passée avec la majorité présidentielle, sans y perdre son âme, tout en restant libre de le dénoncer si les termes du contrat ne sont pas respectés.

- La renaissance de l’UDF

Notre parti politique, socle du Centre, a été inconsidérément « assassiné » au Congrès de Villepinte. Nous demandons sa réactivation et l’organisation d’un congrès de renaissance de l’UDF sous forme éventuellement de fédération qui pourrait intégrer le MODEM comme l’un des membres.

Dans un premier temps et, sans préjudice d’un Congrès ultérieur, nous demandons la réunion rapide du bureau de 30 membres élus par le Congrès de l’UDF de 2007 chargé d’en défendre les intérêts juridiques, matériels et moraux.

- La mise à disposition de moyens et de capacité d’expression

au sein de cette fédération par partage, à convenir, de l’argent public versé (subsides calculés sur la base de candidatures aux législatives dont beaucoup ne sont plus sur la ligne politique actuelle du parti).

- L’ouverture immédiate de discussions par un collège à déterminer, avec le Nouveau Centre, Avenir Démocrate, le Parti Radical et toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le Centrisme afin de constituer une Fédération du Centre pour éviter que la division à l’infini de ses composants ne soit l’avenir du Centre en France. Il faut rassembler ce qui est épars, sinon la bipolarisation aura vraiment gagné.

Tout ceci est possible au sein de notre formation, fusse contre la volonté de son Président et sans son autorisation.

Rien ne vous oblige à quitter le parti. La façon dont son Histoire va maintenant s’écrire est de votre responsabilité.

C’est en son sein qu’il faudra faire renaître l’espoir et regagner la confiance des françaises et des français.

Si vous partagez cette analyse, pour le moins en partie,

Rejoignez-nous, soit en m’écrivant :

Thierry Cornillet BP 28 26201 Montélimar

Soit par message courriel à : lesamisdeludf@live.fr

vendredi 14 mars 2008

Lazare Ponticelli en hommage au der des der : "Si je meurs, tu penseras à moi."

Le dernier des anciens combattants français de la guerre 14-18, Lazare Ponticelli, nous a quitté mercredi à l'âge de 110 ans (7/12/1897 - 12/03/2008).

Lundi, la France rendra un hommage à l'ensemble des combattants de cette terrible guerre par des obsèques nationales en l'honneur du dernier "poilu". Cette guerre nous a marqué par les récits que nous avons entendus ou que nous avons lus. Cette guerre, la première guerre moderne a rempli les monuments aux morts dans chaque commune de France des noms de ceux qui y ont trouvé la mort.

Il restera de cette guerre l'horreur, la mort, et le combat de tous ses hommes pour survivre. Lazare Ponticelli et d'autres se souvenaient...

"Quand nous montions à l'assaut, nous nous disions : "Si je meurs, tu penseras à moi.""

Et nous pensons à vous...


A lire le témoignage de Lazare Ponticelli : http://pagesperso-orange.fr/memoire78/pages/ponti.html

dimanche 9 mars 2008

Municipales : nette victoire de Max Roustan

Félicitations à Max Roustan et à son équipe qui entament un nouveau mandat pour Alès en remportant, sans surprise, les municipales sur Alès avec plus des 54% des voix.

A noter que la liste communiste dirigée par M. Suau termine deuxième, que la liste de Fabien Gabillon est troisième à moins de 17%, le FN obtiendra aussi un siège avec un score juste au-dessus de 5%.

dimanche 2 mars 2008

Communiqué de Presse du Mouvement Démocrate du Gard

Nous publions ci-dessous le communiqué de presse de Régis Vezon, Président Départemental du Mouvement Démocrate :

Le représentant du Mouvement Démocrate sur la commune de St Martin de Valgagues est actuellement Paul Mourgues. Il est actuellement élu avec le Maire de St Martin de Valgague Guy Marrot.

A ce titre il représente notre formation politique sur la liste intitulée

Aucune autre liste ne peut donc se prévaloir du soutien du Mouvement Démocrate présidé par François Bayrou sur la Commune de SAINT MARTIN DE VALGAGUES.


Le Président Départemental
Régis VEZON

Le soutien à Paul Mourgues, Guy Marrot et la liste SAINT MARTIN 2014

Communiqué de Presse

J'apprends avec surprise que M. Collet et M. Bouix représenteraient seuls le Mouvement Démocrate (Modem) sur l'arrondissement d'Alès et sur St Martin de Valgagues.

Les adhérents sont quoi pour eux?

Je tiens à préciser que toute l'équipe de mon association "Alès Ville à Vivre" est composée aussi de Saint Martinois adhérents du Modem.

Je suis également une ancienne candidate UDF sur le canton d'Alès Nord-Est dont St Martin fait partie.

Nous avons souhaité rappeler que le Modem n'est pas à confisquer.

M. Bouix, avec un égo démesuré, sur lui suggérons volontiers de lire et méditer la célébre fable de notre grand Jean de la Fontaine, "la Grenouille et le Boeuf". Cela pourrait le grandir.

Quant à M. Collet, ses rancunes personnelles envers M. Roustan sont une piètre motivation...

Que veulent ils? Où vont-ils? Qu'attendent-ils?
Vouloir exister à tout prix?

Proposons leurs, à l'un comme à l'autre, de s'occuper correctement et avec succès de leur ville et de leur canton.

N'ont ils pas assez à faire?

Guidés par de mauvaises motivations ils en oublient que M. Régis Vezon, notre Président Départemental au Mouvement Démocrate est leur patron. Lui seul, à ce titre, est habilité à signer les documents de soutien.

Leur attitude malsaine sur St Martin de Valgagues en est un exemple. Ils remettent même en question leur Président Départemental du Modem Régis Vezon qui, rappelons le, soutient Guy MARROT et la liste "Saint-Martin 2014".

Avonçons un peu si vous le voulez bien. Grandissons-nous.

Etablir un programme et le construire enssemble est une volonté positive.

Nous apportons tout notre soutien à Paul Mourgues, candidat du Modem, avec Guy Marrot et la liste "Saint Martin 2014"

Pour Saint Martin deValgagues avec Guy Marrot et la liste Saint Martin 2014.

Paulette Vicente
UDF - Centre Autonome

mercredi 20 février 2008

Municipales 2008 sans la liste "Alès Ville à Vivre"

Paulette Vicente et son équipe ont renoncé à déposer une liste pour les municipales 2008.
Nos propositions durant la pré-campagne ont reçu le plus souvent un accueil chalereux de la plupart des Alésiens et Alésiennes pour nos projets et nous les en remercions.
Cependant, sans parti et avec peu de moyens, il nous est très difficile de faire campagne et surtout impossible de faire la campagne de qualité que nous souhaiterions, par respect pour nos concitoyens.
Nous avons donc décidé
  • d’une part de soutenir l' équipe animée par Max Roustan qui , en 13 ans, a su transformer la ville et donner un nouvel élan à notre cité,
  • d’autre part de poursuivre nos actions pour structurer un « centre autonome et actif » sur la ville d’Alès
Ainsi dans les prochains mois, notamment, une action concrète de parrainage ou tutorat sera initiée par nos équipes.
Contact : Paulette Vicente 06.12.19.19.05